Près de 60 % des logopèdes ont refusé d’adhérer à la nouvelle convention 2022-2023

Chers membres, 
Chers collègues, 


Nous tenons à réaffirmer notre position par rapport à l’absence de convention. Contrairement aux informations divulguées ici et là, notre volonté est de revaloriser notre temps et notre cadre de travail et ne se limite pas à la revalorisation de nos honoraires.
Vous trouverez, ci-dessous, des arguments que vous pourrez fournir à vos patients, à des collègues (logopèdes ou non), pour expliquer la situation actuelle.

Les logopèdes vent debout pour la défense des droits de leurs patients et la reconnaissance de leur profession

Près de 60 % des logopèdes ont refusé d’adhérer à la nouvelle convention 2022-2023. C’est la première fois que les logopèdes refusent massivement de se conventionner. 

Par ce refus, les logopèdes veulent défendre leur profession et les droits de leurs patients. Ils veulent une nomenclature révisée et ouverte à davantage de pathologies déjà prises en compte dans les autres pays européens, moins de charges administratives et des honoraires revalorisés à la hauteur de leur charge de travail effective.  

L’absence d’une convention a plusieurs conséquences : elle permet à chaque professionnel d’appliquer les tarifs qu’il souhaite et elle supprime la différence de remboursement de 25% des prestations effectuées par des professionnels non conventionnés.  Toutefois, les professionnels non conventionnés perdent leurs droits au statut social.    

Les associations professionnelles de logopèdes souhaitent garantir l’accessibilité des soins à leurs patients. Pour cette raison, elles conseillent l’application d’une tarification juste, négociée au sein de l’INAMI avec l’ensemble des différents partenaires. Cette tarification existe mais elle n’a pas été reprise dans la convention 2022-2023. 

Enfin, les associations professionnelles rappellent leur disponibilité pour les discussions et leur volonté d’être associées aux négociations pour une nouvelle convention car c’est la première fois qu’une convention est imposée unilatéralement par l’INAMI, sans respect des négociations entre les associations et les organismes assureurs.

L’équipe de l’UPLF