Le bilan initial doit toujours se faire en cabinet, jamais à l’école : même en cas d’intervention de l’assurance complémentaire ?
L’interdiction de procéder à un bilan initial en école concerne les bilans repris en nomenclature, c’est-à-dire remboursés par A.O.*. En théorie, les conditions d’intervention en A.C.* ne sont pas soumis à cette règlementation INAMI ; elles répondent à des usages propres à chaque antenne de chaque mutualité. Le mieux est donc de se renseigner auprès de la mutuelle du patient concerné.
Cependant, trois réflexions valent d’être débattues :
• comment être persuadé(e) avant les résultats finaux du bilan, que l’intervention ne sera pas envisageable en A.O. ? C’est bien en effet, après la réalisation du bilan que l’intervention en l’une ou l’autre assurance se profile, en général…
• comment dresser un bilan auprès d’un enfant ou d’un adolescent, destiné à une intervention financière en A.O. ou A.C., sans la présence des parents pour au minimum une partie de celui-ci ? C’est avant tout, et surtout, aussi, un gage de qualité pour ce bilan
• l’intervention de l’A.C. demande aussi d’être rigoureux dans notre bilan ; remplir les conditions requises pour une demande en A.O. (donc bilan hors école) est une valeur supplémentaire pour que cette intervention soit accordée en A.C.
* A.O. = assurance obligatoire / A.C. = assurance complémentaire